C’est quoi ?


LA REVANCHE DU RAMEUR
est un livre écrit par Dominique Dupagne,  publié chez Michel LAFON (février 2012).

En 5 mots
Comment résister au mal dominant.

En 25 mots
Une analyse critique de notre notre obsession pour la normalisation qui détruit l’humain, suivie d’un  message d’espoir fondé sur le Web 2.0 qui met à mal les hiérarchies.

En 50 mots
Comment sommes-nous parvenus à un tel chaos social ? La Revanche du Rameur décortique les mécanismes génétiques de la machine à broyer l’humain.  Les dominants sont toujours aux commandes malgré l’invention de la démocratie et ils continuent de piller le monde. Heureusement, le web communautaire redistribue le lien social et pourrait changer la donne.

En 10 lignes
Le monde est en crise, ses valeurs aussi. Tout ce qui touche à l’humain s’effrite face à une normalisation sclérosante, à l’aliénation par la Démarche Qualité, à la corruption, aux oligarchies toutes puissantes. Le Dr Dominique Dupagne dissèque les mécanismes intimes, biologiques et primatologiques de ce désastre. C’est aussi un spécialiste du web communautaire et il voit dans ce nouvel outil communiquant une source d’espoir pour ceux qui s’indignent à juste titre. Nos gènes ne dictent pas nos actes, mais ils nous influencent beaucoup plus que nous le pensons. Seule une prise en compte lucide de nos déterminismes nous permettra de passer ce cap difficile. Nous entrons dans une nouvelle ère où le silicium remplacera définitivement la pierre polie : après dix mille ans de civilisations aussi primitives qu’éphémères, il est temps de sortir du néolithique.

En 15 lignes
La crise actuelle n’est pas une surprise pour ceux qui connaissent la nature humaine. Dominique Dupagne est médecin et il rencontre quotidiennement des êtres cabossés par la maladie, l’injustice ou l’aliénation sociale. Il ne s’indigne pas, il nous explique comment une lecture biologique des comportements d’homo sapiens permet de mieux comprendre une organisation sociale dont l’absurdité n’est qu’apparente : notre société fonctionne, mais au bénéfice exclusif de quelques-uns.
Quel que soit le régime politique, le mâle est génétiquement attiré par la quête du pouvoir et la constitution d’oligarchies, y compris au sein des sociétés démocratiques dites « modernes ».
Nous ne descendons pas des primates, nous sommes des primates.
Nous ne venons pas du néolithique, nous vivons toujours au néolithique.

Dominique Dupagne est également un spécialiste du Web 2.0 et il nous explique pourquoi l’ère de la pierre polie est en train de céder la place à celle du silicium. Le web communautaire constitue un véritable espoir pour échapper à la dictature des hiérarchies de pouvoir. Le “silicolithique”  promet des jours meilleurs à ceux et celles qui s’uniront pour résister aux dominants égoïstes et prendre en main leur destin.

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Comment en savoir plus ?

Ecouter l'émission La Tête au CarréEn lisant l’l’avant-propos qui détaille le sujet et la démarche de l’auteur, ou des extraits.

En écoutant l’émission La Tête au Carré (Youtube) dédiée au livre (ou seulement les extraits ici)


Où le trouver ?

L’édition papier est épuisée. Des exemplaires d’occasion sont souvent disponibles sur Ebay, Amazon ou les sites d’associations de libraire. Il est également référencé dans de nombreuses bibliothèques de prêt.

Le livre est disponible au format numérique sur Amazon,  Fnac,  iTunes et sur et sur les principaux sites de vente en ligne d’eBooks. Vous pouvez facilement lire les versions électroniques sur ordinateur, tablette ou même sur votre smartphone avec un logiciel (gratuit) spécifique. Si vous n’avez jamais lu de livre numérique, c’est l’occasion d’essayer !

93 réponses à C’est quoi ?

  1. Chanut dit :

    Après lu « Qualité mon Q », je lis « La revanche du rameur » prêtée par une amie et je me dis que tout est dit 6 ans plus tôt de ce qui s’est passé dans les Laboratoires d’analyses médicales en France: sous couvert de qualité, procédures bidons, audits etc, on a fait disparaitre 3 laboratoires sur 4 et bientôt plus de 50 % de la biologie sera aux mains de financiers dominants qui n’ont en tête que rentabilité et dividendes en se moquant des patients comme de leur premier bilan. La qualité bidon est capable d’accepter que des LABM soient fermés à 12h obligeant les patients à faire 70 km pour faire un bilan urgent tant que la procédure « imbécile » est respectée et même si le patient doit en pâtir. Les techniciens de laboratoire sont réduits au rôle de « trieur » sans intérêt et leur métier est complètement dévoyé. La Qualité bidon trouve des « kapos » zélés pour faire accepter ses règles idiotes et faire disparaitre le métier de biologistes médicales.
    Merci d’avoir décrit tout les méandres qui permettent de mieux comprendre ce système inique.

  2. Jean Luc Grange dit :

    Bonjour

    Je travaille dans une entreprise en Suisse ou l’on pourrait, trait pour trait identifier les problèmes d’organisation qui sont décrits dans votre ouvrage. Notre entreprise qui fonctionnait si bien est devenue une yole ou le seul rameur restant ne dispose plus que d’une pelle (rame). Nous tournons en rond en attendant la nouvelle vague de dirigeants qui ré organiseront notre outil jadis si prestigieux et tombé dans la déchéance jusqu’à notre disparition programmée (le mur qu’on espère le plus loin possible).
    Mais la question est comment faisions nous avant? et pourquoi ce phénomène s’accélère de manière exponentielle ?
    Nous avons beaucoup de docteurs qui dirigent les différentes branche de l’entreprise. Ce ne sont pas des docteurs en médecine mais en mécanique et autres spécialités qui sont des personnes très bien formées mais toute « formatées »sur le même modèle (la même école ) qui fait que le processus est difficile à enrayer. Avec un brin d’ironie, nous avons coutume de citer la lapalissade, « plus on a de docteurs plus on est malade ».
    J’aurais voulu proposer cet ouvrage comme base de travail d’un plan d’action dans le cadre de nos réorganisations éternelles.
    Mais cet excellent livre existe il en Allemand voir en Anglais ?

  3. jimmie moglia dit :

    Dr. Dupagne, félicitations pour votre livre très intéressant. Une solution, que je n’ai pas peur de recommander, nous a été transmis par les Grecs, il est appelé “sortition.” Qui est, que des postes de responsabilité soient décidé par tirage au sort, et que les nominations soient strictement limitée en durée. Excusez mon français un peu bancal.

  4. Eginhard dit :

    Tout d’abord un grand merci pour votre livre que j’ai lu d’une traite… et relu aussitôt pour y surligner les nombreuses phrases qui éclairent ma situation professionnelle d’un jour nouveau (je suis cadre technique dans un grand service de l’État qui subit restructuration sur restructuration depuis bientôt 20 ans).

    Militant syndicaliste de longue date, la façon dont est balayée l’action syndicale d’une seule phrase m’a toutefois surpris. Cela n’a malheureusement rien d’étonnant, les syndicats participant eux-mêmes souvent à leur mauvaise image, il n’est pas anormal que ce soit c’est cette vision déformée qui vienne spontanément. Par contre la question de savoir pourquoi (et dans l’intérêt de qui) cette mauvaise image est entretenue et relayée mérite d’être posée. (A moins d’être convaincu que les syndicats sont intrinsèquement et définitivement sclérosés, dépassés ou corrompus).
    Dans un livre s’attaquant aux stratégies de préservation par les dominants de leur pouvoir, je ne m’attendais pas à une évacuation aussi rapide de deux siècles de luttes des rameurs pour leurs droits (avec quelques succès historiques qui forcent le respect) même si la « crise », en les plaçant dans une position défensive, leur a fait perdre en efficacité.
    A se demander si cette fameuse crise n’est pas un moyen orchestré par les dominants planétaires depuis plusieurs décennies pour maintenir leur privilèges (question qui mériterait de longs développements, mais ce n’est pas le sujet ici – quoi que, la crise comme instrument de domination planétaire des ultra-riches… on n’en est peut-être pas si loin, cf. Warren Buffet…) .

    Le monde syndical est divers, et malheureusement ce qui en est toujours montré est le haut de la pyramide, qui je le concède, n’échappe pas aux dérives de tout système hiérarchique. Cela explique le faible taux de syndicalisation en France. Si les dominants n’ont pas intérêt à ce que les rameurs s’organisent pour se défendre (ce qui est l’une des thèses du livre), peut-être ne sont-ils pas pour rien dans la diffusion de la mauvaise image du syndicalisme.
    Un exemple éloquent est l’antienne du manque présumé de représentativité des syndicats avec 8 % de salariés syndiqués, alors que les partis politiques sont eux considérés par nature représentatifs alors que n’y adhèrent qu’1 ou 2 % des électeurs. Pourtant les taux de participation aux élections professionnelles n’ont rien à envier à ceux des élections politiques et on voit pas pourquoi la représentativité des syndicats devrait être mesurée différemment de celle des partis politiques, sauf s’il faut y lire une stratégie de défenses des dominants vis-à-vis des représentants des rameurs (par ailleurs déjà évincés de la représentation politique)…

    Ce qui est intéressant dans le syndicalisme, c’est ce qui se passe au niveau de chaque syndicat de base, et là, peu de luttes de pouvoir, (ou en tout cas les rameurs ont les moyens de les contrer … s’ils se syndiquent, bien-sûr).
    Le droit du travail est fait de telle manière que le syndicat reste le moyen le plus fort à portée des rameurs pour se défendre. Il a l’inconvénient d’être parfaitement identifié des dominants qui ont su développer des moyens puissants pour le rendre inopérant : dénigrement des syndicalistes et des syndicats (je n’y reviens pas), syndicats « maisons », corruption des représentants du personnel par de menus avantages (moins de contrôles sur le travail, petits boulots d’été pour les enfants, par exemple…), sans parler des méthodes plus brutales (discriminations, harcèlement, licenciement) que subissent les syndiqués dans les petites entreprises (amis aussi dans certains services publics).
    Pourtant l’action syndicale reste un moyen efficace pour qui veut s’en saisir. J’en ai eu un exemple dans l’établissement de santé (privé) où travaillait mon épouse et où la présence syndicale était inexistante (une section quasiment sans adhérents, pilotée par un délégué plus enclin à défendre ses petits avantages qu’à porter des revendications).
    Il a suffi de quelques mois à 3 personnes motivées pour créer une section syndicale concurrente, présenter un programme de revendications simple et réaliste, gagner les élections (en emportant tous les sièges..!!) et obtenir dans la foulée de la direction de l’établissement (quasiment prise de panique face à des événements qu’elle n’avait pas vu venir) des avancées significatives sur des points en suspend depuis des années… alors qu’ils relevaient pour partie de la simple application du droit.

    Par ailleurs, il est possible assez facilement d’éviter les pesanteurs hiérarchiques des confédérations syndicales sur un syndicat de base. Il suffit de choisir (il en existe plusieurs) une organisation qui fonctionne de bas en haut (le contraire du « centralisme démocratique ») et laisse chaque syndicat s’administrer comme il l’entend, et de se doter de statuts qui évitent les dérives.
    Dans le syndicat où je milite , les secrétaires généraux (syndicalistes à plein temps) ne restent pas plus de 5 ans en fonction (plus souvent 3 ans), et reprennent ensuite leur activité professionnelle, ce qui évite toute tentation de prise de pouvoir et les protège des tentations de « corruption » par le système. La stratégie et le contrôle du syndicat sont assurés par une assemblée composée de quelques dizaines de « rameurs » en activité professionnelle, pour partie élus par les adhérents et pour partie anciens responsables du syndicat, assurant la continuité de l’action et la mémoire du groupe. C’est une organisation qui fonctionne plutôt bien et reste efficace après des décennies, les « grands mâles dominants » de mon administration en tout cas le savent bien …

    Par contre, le syndicalisme est un engagement exigeant et peu gratifiant, même si on en tire de grandes satisfactions. Plus exigeant que la simple participation à un réseau informel. Je pense que les deux moyens sont complémentaires: réseau pour échanger et réfléchir (ce que souvent les syndicats de base ne savent pas faire) , syndicat pour agir en profitant des droits attachés à ce statut, et que les rameurs n’ont certainement pas intérêt à voir disparaître.

    • Dominique Dupagne dit :

      Bonjour
      Désolé pour ma réponse tardive 🙂

      Vous avez tout à fait raison. Rien n’est jamais blanc ni noir. J’ai peut-être été un peu réducteur sur cet aspect, mais c’est la loi d’un essai au nombre de pages limitées. J’ai été syndicaliste.J’ai rencontré des gens formidables. Mais comme vous le constatez vous-même, plus on se rapproche de la tête, du haut de la pyramide, plus les mécanismes de dominance deviennent criants.

  5. Sannet f. dit :

    Bonjour ,
    j’ai lu ce livre l’an dernier quand j »étais en « remplacement  » longue durée dans un petit hôpital de campagne
    Il m’a beaucoup parlé , notamment les fameuses procédures qualité , l’absurdité poussée à son comble ,en effet !
    j’interviens ici pour donner à voir , si ce n’est pas déjà fait , l’intervention de cette femme au parlement irlandais :
    comme Irène Frachon , un exemple de courage et d’exemplarité …
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=QIMucHfUMyg

    merci
    fabienne Sannet

  6. Dominique Geniet dit :

    Je suis prof d’université, donc pion dans une structure hiérarchique comparable à un CHU. Tout ce que vous écrivez dans « La revanche du rameur » décrit parfaitement le modèle universitaire français, et en particulier ce que je vis tous les jours.
    Les hiérarchies universitaires mériteraient sans doute une étude: les enseignants-chercheurs étant des gens brillants, ils excellent dans tout ce qu’ils font, y compris par exemple dans la médiocrité, quand ils obtiennent un rôle de « petit chef ».
    Le seul élément de mon expérience personnelle que je n’ai pas retrouvé dans votre bouquin, c’est la capacité de certaines femmes à se comporter en mâle dominant. Peut-être est-ce pour « donner le change », et se faire accepter dans le sérail. Je ne sais pas…
    En tous cas, merci d’avoir écrit ce bouquin, dans lequel je retrouve totalement ma propre analyse.
    D.Geniet

    • Dominique Dupagne dit :

      Bonjour,
      Vous avez raison. Le découpage des chapitres (Mâle dominant, Mal dominant etc.) m’a poussé à exclure la femme se comportant en mâle dominant (ce qui est différent de la femelle dominante ou alpha). C’est une erreur de ma part et un de mes seuls regrets sur ce livre. L’université est en effet une société miniature dont l’étude est passionnante. J’ai préféré la fuir.

  7. Françoise Goullieux dit :

    Je viens de terminer la lecture de « La revanche du rameur » à l’instant et je vais sans doute le relire après avoir rédigé cet e-mail.
    Je tiens à vous féliciter pour cet ouvrage éclairant, intelligent (donc qui rend intelligent, du coup), brillant et qui donne envie d’avancer ! Mille mercis de l’avoir écrit.
    Je ne connais pas du tout le milieu hospitalier -sauf en tant que patient et heureusement cela a été rare jusqu’à présent- mais je suis consultant indépendant et j’interviens surtout dans de grosses entreprises privées, depuis de nombreuses années. Mon travail consistant surtout en de la « facilitation » de groupes de collaborateurs (managers ou employés « de base »), je suis constamment frappée par la dose de peur, de souffrance ou au mieux de résignation de que je constate lors de mes interventions, qui n’ont pourtant rien à voir avec les risques psychosociaux (j’aide à la résolution de problèmes « techniques » et à la mise en oeuvre de projets). J’avais moi-même diagnostiqué quelques-unes des causes que vous évoquez, mais sans aller aux causes racines et aux rétroactions, ni les articuler de façon aussi démonstrative que dans votre ouvrage. Et surtout, je m’interrogeais en vain sur les vraies solutions pérennes remédiant à cet état de fait. « La revanche du rameur » m’a mis devant les yeux des pistes pertinentes, clairement démontrées par des analogies véridiques . Et surtout, ces propositions et ces idées sont dynamisantes dans le métier que j’exerce. Enfin, même si, en tant qu’élément féminin, je ne partage pas votre optimisme et pense que le mâle dominant à encore de très beaux jours devant lui , votre analyse de la position des femmes (qui n’ont pas de statut à perdre et son perçues comme peu dangereuses, pour résumer un peu rapidement votre pensée) m’encourage à aller de l’avant pour faire bouger les lignes.
    Merci donc d’avoir écrit cela et je vais faire du prosélytisme éhonté pour votre livre !!

  8. Malroux Jean-claude dit :

    J’apprécie la lucidité de l’auteur depuis qu’il accompagna mon épouse en fin de vie.
    Vertu rare en raison de ce que Nicolas Grimaldi appelle La Démence ordinaire PUF. J’ai eu dans mes nombreuses années de vie professionelle de nombreux exemples de ce qu’ analyse si bien ce livre.
    Ma contribution serait de considérer que les males qui n’avaient pas les qualités physique d’être males dominants sont devenus chamanes, sorciers, prophètes, gourous, prêtres etc.
    Au total plus sournois et difficiles à contrecarrer que les males dominants plus primaires.
    Quand les deux caractères se retrouvent dans même personne on a tous les exemples que nous a donné l’histoire de Néron a Hitler.

  9. Sophie Ilbert Decaudaveine dit :

    Chers co-rameurs

    Je viens de terminer La Revanche du Rameur, m’en sens infiniment mieux, et me suis précipitée sur mon ordi pour écrire à Michel Lafon en demandant sa ré-impression, car je voudrais l’offrir autour de moi.

    Selon le principe de la démarche et l’intelligence collectives, je me dis qu’il y a peut-être plus efficace qu’un courrier individual et rédigé par une anglaise avec son français approximatif.

    Avez-vous des idées ?

    Bien à tous
    Sophie

    • Dominique Dupagne dit :

      Bonjour
      Non, seules de nombreuses demandes individuelles pourraient infléchir l’éditeur, qui ne répond pas à mes mails.

  10. The Ghost Writer dit :

    C’est simple.
    Avant la lecture de votre live, le monde nous semble totalement étranger, malveillant, injuste.
    Après, tout paraît simple. Les injustices demeurent. Les patrons qui considéraient leurs opérationnels avec mépris continuent de considérer leurs opérationnels avec mépris. Mais les opérationnels ont compris qu’ils étaient dans le vrai à vouloir que le système s’adapte à la réalité et non l’inverse.

    A court terme, on ne pourra rien changer de manière significative. Les injustices demeureront. La domination exagérée, non contrôlée donnera toujours l’envie de se réveiller autour de 17heures du matin pour partir travailler. Mais comprendre soulage. Ce matin, j’ai même souri quand mon supérieur a essayé d’y aller de son lien d’autorité pour me la faire à l’envers. « T’inquiète pas mec, je vois ton jeu. T’es un mâle dominant. Moi, je suis dans le vrai, je suis un bâtisseur. Et le jour où l’hétérarchie va pointer le bout de son nez, je te conseille d’envoyer ton chariot direction Varennes, parce que Louis XVI il va faire connaissance avec la solitude du renégat mais bien comme il faut ».

    Et dire Docteur Dupagne que j’avais sous-estimé la puissance d’internet. Je n’y voyais qu’un accès au site lequipe.fr et autres « vos-voisines-sont-sacrément-des-coquines.fr. Quel idiot. L’échange permanent autour de valeurs fortes en fait un outil exceptionnel. C’est fou comme on se sent idiot à ne pas avoir pressenti un millième de ce qui est décrit dans votre ouvrage. Un ouvrage que je vais acheter et offrir en e-book à un grand nombre d’amis, non pas par générosité, mais j’ai compris dans la dernière partie, l’importance du don, donc je me prépare à augmenter ma crédibilité, histoire de partir avec un bon matelas d’avance sur mes anciens camarades de classe. Fourberie-de-Scapin.com.

    La revanche du rat mort, le titre de vous ouvrage (serais-je tombé sur une mauvaise copie ? ) vous avez raison, la revanche du rat mort, c’est bien la souris, l’ordinateur, Internet. Merci pour cet ouvrage qui me fait dire qu’on est des millions à vouloir un monde meilleur. Il faut uniquement que ça se sache. En ajoutant ce commentaire, j’y participe un peu, si j’ai bien compris, n’est-ce pas ?

    Sérieusement. Votre livre est passionnant. Stimulant. Sa base est scientifique, rationnelle. Mais il donne tellement d’espoir qu’il agit aussi sur ce qui est moins palpable mais tout aussi important, l’envie, la volonté d’aller toujours de l’avant, la bonne humeur, se dire finalement que la vie ça vaut le coup.

    Merci.

  11. F Penfornis dit :

    Bonjour Mr Dupagne,
    J’ai eu connaissance de votre livre au travers d’un message d’André Grimaldi qui y faisait référence, à propos du passage sur l’EBM. Je suis médecin-enseignant et ai été très intéressé par vos écrits et votre analyse qui m’ont permis de mettre des mots et de meiux comprendre ce que je sens confusément au quotidien dans l’exercice de mon métier, à l’hôpital en particulier. Je vous en remercie !… J’ai aussi été accroché par ce passge sur l’EBM et aimerais creuser un peu plus l’origine de ce concept tellement dévoyé depuis. Auriez-vous les références des teextes initiaux des fondateurs de l’EBM ? Je vous en remercie par avance

  12. camilleri dit :

    J’attendais de pouvoir lire votre livre ,c’est chose faite.
    Chirurgien Dentiste ,j’ai eu un infarctus le 25 fevrier 2012.Comme mes cardiologues me conseillent vivement de réduire mon activité clinique,j’ai décidé d’utiliser mes connaissances,mon expérience au service du management d’equipes dentaires au sein de structure mutualistes.

    Depuis 10 mois je me forme à la gestion de la qualité,au management.J’ai malheureusement l’impression de ne pas avancer ou plutôt d’emprunter des voies qui vont à l’encontre de ce que je ressens.En faisant le constat et le diagnostic de ces centres,je me suis rendu compte du veritable fossé qui existait entre les equipes dirigeantes et les personnel soignant.J’ai realise de mon coté un rapport affligeant alors que j’attendais un avenir plus serein pour ma reinsertion professionnelle.

    Une remise en cause aussi monumentale me semble difficile.J’etais decouragé jusqu’à aujourd’hui. Votre livre mais surtout votre analyse vont permettre un renouveau de notre profession qui tend de plus en plus vers la médiocrité en empruntant des « business model » managériaux .

    Une remarque: dans mon diagnostic, la dominance fait souvent référence au besoin materiel,coute que coute,et vous y faites peu souvent allusion, pourquoi?
    Merci

    • Dominique Dupagne dit :

      Merci, pour ce retour. Pourriez-vous expliciter votre question dans la dernière phrase ?

      • camilleri dit :

        Bonsoir
        Dans l’étude que je réalise dans le milieu dans lequel j’ai évolué pendant quinze ans(cabinets dentaires mutualistes) il m’est arrivé de pratiquer aux cotés de praticiens se confortant dans un système trés lucratif en oubliant ethique,probité et conscience professionnelle.Ce que je voudrais exprimer en peu de mots,c’est qu’une revalorisation de notre ethique et de la deontologie est necessaire.L’individualisme décadent,qui caracterise ma profession,influencé et dominé par une industrie pharmaceutique envahissante responsable de dérives diverses au sein de notre communauté,reste un eccueil majeur.
        Il sera trés difficile pour un grand nombre de praticiens d’accepter ce constat et de remettre en cause de mauvaises habitudes devenues aisées et des idéologies fortement ancrées(je pense aux « gourous » de la gestion et de l’organisation,des coachs,et autres universitaires detenteurs du savoir absolu).
        Pour faire encore plus bref,notre dentisterie est en phase de devenir une industrie à part entiere,et non une specialité médicale.Industrie dominée par le profit(on ne parle plus de soins dentaires mais « implants » »ceramiques » »protheses lowcost »).
        Oui,effectivement je suis un rameur(du moins je l’ai été),mais je fais tout pour me liberer de cette dominance.Mais au fait,par quoi est réellement animée cette dominance dans une société comme la notre?
        Le pouvoir est -il vraiment un idéal pour le dominant ?Ou s’agit-il seulement d’un passe droit pour detenir un bien?

        Je vous remercie
        Je vais faire une relecture de votre livre.
        Pendant ma « formation » managériale autodidacte,j’ai lu le livre de GARY HAMEL « CE QUI COMPTE VRAIMENT » qui parle des nouveaux defis de l’entreprise qui sont: valeurs,innovation,adaptabilité,passion,ideologie.
        Peut être le connaissez vous déjà?
        Sans prendre tout à la lettre,il y a dans ses lignes certaines constatations interressantes.

  13. scribe dit :

    Bravo Docteur ! Votre livre fait un bien fou même si j’ai découvert par lui que j’étais en fait un aliéné social avec tout ce que cela comporte de risques notamment …sociaux, dirait Woody Allen. Dans la forme, l’outil rédempteur de nos sociétés hiérarchiques, le Web 2.0, me semble y avoir pris une place tellement considérable (dominante ? …) qu’on ne peut que s’interroger sur sa destinée qui semble être sous votre plume également celle des sociétés tout entières qu’il pénètre de toutes ses flèches. En plus de tout le reste, en dépassant la griserie du « jouet tout neuf » il nous vite analyser si cette position constitue un risque ou une chance pour le changement espéré de nos sociétés. J’ai confiance cependant car le fait que l’outil fonctionne comme il fonctionne aujourd’hui, c’est à dire sans domination notoire, me semble tout simplement incroyable, voire totalement impensable il y a une décennie ! Pourra-t-on néanmoins faire l’économie d’un changement de paradigme humain, c’est à dire transmettre un environnement viable au lieu de vouloir nous transmettre nous-mêmes par tous les moyens, c ‘est une question que j’aimerais que vous abordiez. Dans un futur livre pourquoi pas ? Amitiés

  14. Charles COMMUNAL dit :

    J’avais aux alentours de l’an 2003 largement diffusé autour de moi la fable du rameur, lorsque le service médical de l’Assurance Maladie qui m’employait, s’était lancé dans la démarche qualité, comme moyen d’améliorer le management et la motivation des troupes. Retraité depuis plus d’un an, je commence aujourd’hui votre ouvrage avec plaisir et votre analyse conforte ce que je ressentais alors de manière confuse: il s’agissait de maintenir le système. On a fait beaucoup mieux depuis et notamment avec les recommandations de toutes sortes.
    Je vous propose donc de relire la « farce du cuvier »:
    http://www.sites.univ-rennes2.fr/celam/cetm/farces/cuvier.htm#%E9ditions ,
    fabliau du moyen-âge qui stigmatisait déjà très bien les limites des procédures et dont vous pourriez sans doute tirer un exemple plein de sens pour le site. Bravo et continuez !

  15. Virginie dit :

    Merci de m’avoir permis de mettre le doigt sur ce que j’avais sur le bout de la langue.
    Je saisis enfin les derniers pans de notre « civilisation » qui m’échappaient il y a encore peu.
    J’ai la sensation d’un déclic, comme celui que je tentais de déclencher chez mes élèves avant que le l’absurde et pachydermique ministère de l’éducation nationale ne broie mon envie de bien faire.
    Je vous rassure, elle n’a pas disparu. Elle n’est simplement plus au service du système, et moi, j’ai repris vie.

  16. Ref dit :

    Monsieur,
    je viens de finir votre livre dans un certain « paradoxe ». je suis à la fois très inquiète de l’avenir: les dominants ne vont pas lâcher, si vite et enthousiaste par votre foi envers le futur…J’ai fait une petite approche de l’analyse systémique et ai réfléchit sur la pensée complexe. J’ai été très emballée et me suis dit que j’avais trouvé l’OUTIL pour communiquer ….mais la réalité du terrain m’a rapidement fait déchanter. Bien que j’ai eu la chance de bénéficier d’une formation collective, à tout une structure administrative « sociale » pour réfléchir à « nos valeurs » . réflexions qui ont aboutit à la création d’une « charte des valeurs » Mais au quotidien, RIEN …On est seul à se battre car on retombe toujours sur « dominants /dominés »
    Merci pour votre travail et vos témoignages

  17. Œufdur dit :

    bonjour,
    j’ai lu, il y a quelque temps votre ouvrage.
    rien à redire
    si ce n’est à propos de google.
    ma mémoire me fait peut-être défaut, mais le quantitatif du nombre de liens, de ce que j’en ai retenu, par rapport à la qualité de ce qui est énoncé m’a fait penser aux 5mn pour les nazis et 5mn pour les juifs. Je sais que je tutoie le point Goldwin mais en écoutant ce lien: http://fwww.youtube.com/watch?v=QqC-mKZnQsg&feature=relmu la question se pose quand-même…je ne sais pas si je me fais bien comprendre (produit illicite aidant peut-être?)
    cela dit vous m’avez fait découvrir ce site: http://www.scoplepave.org/
    et je vous en remercie hautement.
    fab

    • Dominique Dupagne dit :

      Bonjour
      L’algorithme de Google est infiniment plus complexe qu’un simple décompte de liens. De même, quand vous vous forgez une opinion en participant à une discussion, ce n’est pas forcément l’avis majoritaire qui vous convient. Le niveau de complexité de cet algorithme est devenu tel que les spécialistes en positionnement sont quasiment au chômage : tout ce qu’ils disent désormais c’est : « pour être bien classé, publiez des contenus originaux et intéressants ».

  18. Morine dit :

    Comme d’autres lecteurs j’ai découvert votre livre avec « La tête au carré », j »ai eu immédiatement envie de vous lire, mi Mai, je l’ai reçu en cadeau pour mon anniversaire, avec des dédicaces du genre: « Pour que cette lecture nourrisse ta revanche » et OUI je me sens mieux, moi Infirmière en psychiatrie confrontée à l’absurdité du monde hospitalier et de la reforme » des placements de soins ». Bref, je sais que je suis dans un grand système . Et le plus fort est que je participe à « ce forum » où je viens m’exprimer pour la première fois avec l’informatique! Donc j »espère dans la prophéssie de l’hétérarchie et espère dans un avenir systémique où l’argent ne sera plus « le seul DIEU dans nôtre société ». Merci d’avoir écrit cet essais

  19. Capsize dit :

    La situation d’aliénation sociale décrite dans votre livre résume l’état de notre monde, que le psychologue Paul Diel nommait « banalisation ». Cette analyse, s’attaquant aux racines du mal, n’a pas été reconnue et ne l’est toujours pas, car elle a été confrontée dès l’origine aux instincts de domination inscrits dans nos gènes. Pour la plupart des gens et des scientifiques en particulier, il vaut mieux être dans l’erreur commune que de tenter le pari risqué de l’autonomie. Le médecin psychiatre Eric Berne a tenté lui aussi en son temps, d’expliciter les mécanismes qui nous conduisent à reproduire les scénarios qui plombent nos vies. La démarche qualité que je connais bien au travers de divers projets informatiques, érigée comme un dogme et dévoyée en dominance qualité, s’apparente au rocher de Sisyphe de plus en plus lourd à rouler. Elle condamne à la marge, les individus les plus fragiles au suicide. Il est clair que la troisième voie que vous proposez – ni prédation sociale, ni soumission aux dominants politiques ou financiers – finira un jour par s’imposer. C’est du reste une condition de survie pour l’espèce humaine. Les fondateurs de la pensée complexe demeuraient jusqu’à un passé récent, trop en avance sur leur époque pour déclencher le phénomène de « capacitance » dont vous parlez. Le web communautaire constitue effectivement la nouvelle donne qui permettra l’émergence d’une véritable conscience collective dans la jeune génération. La masse critique requise est sans doute assez faible. On avance parfois le chiffre de 1%. Cela fait tout de même beaucoup de monde à l’échelle de la population mondiale. Cet accouchement a déjà commencé, mais il se fait dans la douleur. Il faut espérer que l’enfant ne sera pas mort-né.

  20. LASPALMAS dit :

    Bonjour, J’ai adoré votre livre « La revanche du rameur » car il dépeint parfaitement les dérives du management dans certaines grandes entreprises et le manque de confiance dans l’homme. J’ai trouvé une triste illustration de votre belle démonstration sur le site: http://cfdt-groupematmut.wifeo.com/rapport-dexpertise-mpj.php
    qui montre le résultat d’une expertise sur la santé au travail des salariés de la MATMUT PROTECTION JURIDIQUE.

  21. Dr. Philippe Deharvengt dit :

    C’est vrai qu’on ne peut s’empêcher, à la lecture de « la Revanche du Rameur », d’évoquer le « Principe de Peter »…

    • ZERROUKI dit :

      Bonjour Doc. Félicitations, la vérité est révolutionnaire. La pluspart des primates ont une paille dans le cerveau. Amicalement, continue.

  22. Hervé dit :

    Bonjour, je suis en train de lire le livre (pas encore terminé… mais d’ici deux jours…),
    j’aimerai n’avoir qu’un mot.MERCI.(docteur;)
    Enfin , voici formulé et expliqué de façon pédagogique ce que je traverse dans mon travail(depuis longtemps… j’ai 45 ans).

    Je suis un autodidacte créatif et employé pour sa créativité…j’ai la chance de réaliser des prototypes qui doivent fonctionner comme des objets définitifs.(et ce n’est pas facile, mais quelle éclate !)
    Ce faisant je ne cesse de subir le « mobbing » des jaloux, des serviles, des inquiets et d’une hiérarchie incompétente et qui ne trouve de reconnaissance, à ses propres yeux, que dans la possibilité de récupérer à son compte le résultat de ma créativité et de mon enthousiasme et de la joie qu’elle procure.
    Si cela me permettait de travailler dans la joie et dans la légèreté je n’aurai aucun problème à leur laisser mettre leurs noms en haut de l’affiche.
    Malheureusement cela ne suffit pas, il leurs faut aussi tenter de me soumettre, voir de m’humilier.
    Pour l’exemple probablement, et je vois beaucoup de personnes autour de moi décider de mettre leur créativité et leur compétence dans leur poche pour vivre invisible et tranquille. Sauf ceux qui font des dépressions…..
    Moi, même je commence a mettre ma créativité à l’extérieur de mon travail, c’est plus simple, plus direct et moins douloureux…..
    Bref, je rangerais le livre directement a côté de l’excellent et best seller « Principe de Peter ».
    Qui lui aussi dénonçait les mêmes sortes de déviances….en 1969 !!!
    Car il me semble que c’est parce que ma hiérarchie a dépassé son seuil de compétence qu’elle éprouve le besoin d’exprimer son contrôle sur des exécutions ou des processus qu’elle ne domine pas.
    Je remarque l’expression quasiment caricaturale de ce que je nomme « l’angoisse de la matière » chez mes dominants. Ils ne supportent pas « le bordel créatif ». Un bordel qui déclenche chez certains des crises aiguës de réactions. Elles s’expriment par l’envoi aux collaborateurs de circulaires ou il est proposé d’ évacuer (sans concertation bien sur 😉 tout ce qui dérange ou dépasse de leur vision normative.
    Avec malice , J’ai affiché au dessus de mon bureau une citation qui n’est pas de moi mais que je reprends a mon compte.
    « Un bureau encombré, dénote peut être d’un esprit encombré, d’accord ?
    Mais un bureau vide ? »
    C’est une modeste « revanche » je sais , mais ça me fait du bien d’y penser lorsque je suis convoqué devant le bureau vide et brillant de mon supérieur….
    Je me sens moins isolé de savoir qu’un médecin, « un sachant », a prit le temps d expliquer et de dénoncer ce que j’observe depuis toujours sans pouvoir le formuler aussi précisément….
    Encore Merci…..

  23. eliott dit :

    un article qui illustre bien la tendance au contrôle excessif et à l’absence de confiance aux employés :
    http://www.courrierinternational.com/article/2012/05/11/les-dessous-pas-tres-propres-d-aldi

    « La gestion se fait sur le modèle de Harzburg, une méthode mise au point au milieu du siècle dernier par Reinhard Höhn. Son principe, presque révolutionnaire pour l’époque, est qu’il faut déléguer des responsabilités au personnel, mais le contrôler strictement. Les directeurs-gérants n’ont en fait rien à dire. Ils reçoivent des ordres et sont des organes d’exécution, tout comme aux échelons inférieurs. Les décisions sont prises par le conseil d’administration (Aldi Nord) ou le conseil de coordination (Aldi Sud). »

    on se croirait dans 1984 d’Orwell, qui, si je peux me permettre, est un livre qui doit beaucoup vous intéresser M. Dupagne?

  24. Jean dit :

    Bonjour,
    Je viens de finir votre livre avec un grand plaisir juste après avoir dévoré celui de Dejours que vous citez abondamment. Je ne suis pas d’accord avec vous sur certains points (par exemple, chercheur en astronomie au CNRS, je goûte avec délice la liberté d’esprit que m’offre le service public), mais là n’est pas l’objet de ce courriel. Vous évoquez brièvement le copyright et le brevet. Savez-vous qu’il existe un statut littéraire appelé le « copyleft » qui s’inspire des logiciels GNU ? Tout ou partie du livre peut être recopié, photocopié, réédité etc, à condition de citer la source. A ma connaissance, il n’y a qu’un livre publié en copyleft en France par un grand éditeur : « de la recherche française » par Hélène Cherrucresco chez Gallimard en 2005. L’éditeur en avait profité pour ne pas verser de droits d’auteurs, ce qui n’a rien à voir avec le copyleft, qui l’autorise bien sûr.
    Dans la logique de votre livre, le copyleft aurait été une jolie preuve. La prochaine fois ?
    Cordialement
    Jean

    • Dominique Dupagne dit :

      Bonjour,
      Votre remarque est judicieuse. 95% de ce que j’ai écrit est disponible en licence CC, sur http://www.atoute.org notamment. Dans le cas de ce livre, c’est l’éditeur qui décide et c’est lui qui me l’a commandé…

      • Denise dit :

        Bonjour,Je viens de finir votre livre avec un grand plaisir juste apre8s avoir de9vore9 celui de Dejours que vous citez abandomment. Je ne suis pas d’accord avec vous sur certains points (par exemple, chercheur en astronomie au CNRS, je gofbte avec de9lice la liberte9 d’esprit que m’offre le service public), mais le0 n’est pas l’objet de ce courriel. Vous e9voquez brie8vement le copyright et le brevet. Savez-vous qu’il existe un statut litte9raire appele9 le copyleft qui s’inspire des logiciels GNU ? Tout ou partie du livre peut eatre recopie9, photocopie9, re9e9dite9 etc, e0 condition de citer la source. A ma connaissance, il n’y a qu’un livre publie9 en copyleft en France par un grand e9diteur : de la recherche frane7aise par He9le8ne Cherrucresco chez Gallimard en 2005. L’e9diteur en avait profite9 pour ne pas verser de droits d’auteurs, ce qui n’a rien e0 voir avec le copyleft, qui l’autorise bien sfbr.Dans la logique de votre livre, le copyleft aurait e9te9 une jolie preuve. La prochaine fois ?CordialementJean

  25. Vantoirs dit :

    Un intermède de 20 ans dans l’industrie pharmaceutique avec comme objectif de participer à la recherche de vrais nouveaux médicaments, et …. découvrir la dure réalité de la promotion de l’incompétence érigée en dogme, et de décisions pseudo-scientifiques prises par ces pseudos. Les rameurs étaient de plus en plus isolés et ne pouvaient plus, au final, garantir le sérieux du travail. Mon dernier acte a été de fuir en 2009. Beaucoup de données et réflexions du livre recoupent mes analyses. Je continue mon activité professionnelle en milieu hospitalier, pour constater que le mal s’y est installé. Petit conseil: sauf cas de force majeur, ne vous faites pas prescrire les « nouveaux médicaments », ceux qui viennent sur le marché. Leur développement répond aux exigences du marketing et non aux recommandations médicales.
    Donc BRAVO pour ce livre. J’ai toujours gardé l’intime conviction que la motivation de quelques personnes relayée par des livres peut changer la face du monde. Tout n’est donc pas perdu. Cela change de la morosité et du défaitisme dans lesquels les dominants veulent nous faire tomber et nous perdre.

  26. Laurent GARNODIER dit :

    Merci Vincent pour cette observation sur Amazon (que je viens de supprimer de mes signets !) … j’irai cette semaine acheter le livre chez un libraire … il faut être cohérent avec ses idées … et surtout agir !
    Laurent Garnodier

  27. Yann dit :

    Marie Muzard à mis en ligne gratuitement son ouvrage « Ces grands singes qui nous dirigent ».
    Ces grands singes qui nous dirigent, le livre que j’ai écrit il y a quelques années, étant épuisé, j’ai voulu le mettre à disposition en ligne (format PDF), pour ceux que ma démarche intéressent : les jeux de pouvoir dans l’entreprise éclairés par la primatologie. Nombre de nos comportements au bureau, que nous soyons chefs ou subordonnés, trouvent leur origine dans notre héritage de grand singe. Pour consulter ou télécharger le livre, librement, il suffit d’utiliser le lien suivant

    http://ethologie-communication.typepad.com/ces%20singes%20dirigent%20pdf.pdf

  28. Je viens de finir ce livre…j’ai beaucoup aimé et beaucoup appris. J’en parle souvent autour de moi: dans mes consultations principalement avec des RH en burn-out et dans mes interventions en entre^prises pour le mieux etre du personnel et lors de mes marches conscients en foret
    MERCI!

  29. Yann dit :

    De l’effet abrutissant du travail en groupe
    Bonjour,
    J’ai trouvé cet article qui me semble apporter des éléments intéressants à la réflexion.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/03/26/bande-d-abrutis_1675724_3234.html
    (…)
    A l’heure où le travail en groupe est valorisé, il est en effet urgent de se poser la question. Et d’avoir l’audace de fournir la réponse. A savoir : oui et non. Oui, les groupes de travail entre semblables en concurrence sont contre-productifs. Non, car selon d’autres études, les groupes diversifiés sont au contraire plus performants, la complémentarité des compétences étant source de progrès. De vraies bandes de cracks !

  30. CloDel dit :

    Je viens de finir ce livre…j’ai beaucoup aimé et beaucoup appris. J’en parle souvent autour de moi. Je vais travailler sur le concept d’hétérarchie, avec les dirigeants de l’association « Les Entreprises Humaines » (www.entreprises-humaines.com )avec lesquels j’interagis. Je ne sais pas comment ce mode de fonctionnement qui se conçoit très bien sur un groupe constitué, peut s’instaurer au départ d’une initiative. Comment faire cohabiter l’esprit d’entreprise avec sa part d’énergie individuelle et la notion de « collectif » ?
    Merci pour cet écrit

  31. Je viens de terminer avec bonheur la lecture de « La Revanche du Rameur ». Avec bonheur, car ce livre m’a éclairé sur bien des aspects de nos sociétés contemporaines en général, et du monde de la santé en particulier avec ses conflits dominants/dominés.
    Il y a de cela 15 ans, alors jeune nouveau retraité de la médecine générale libérale, j’avais modestement commis un petit pamphlet publié sur le site d’EXMED sous le titre « Hippocrate en Enarchie » (la LEM n° 36, du 8 décembre 1997), dans lequel je dénonçais l’emprise grandissante des énarques dans la Santé…
    Votre livre se termine sur une note optimiste, ce dont je vous remercie. Il existe donc un avenir possible pour nos jeunes confrères, les patients et le monde dans lequel ils vivent ? Alors, ramons dans la joie et l’espérance…

  32. Odile dit :

    Confrontée régulièrement à un système hiérarchique et surtout administratif, en cours de lecture de La revanche du rameur, presque terminée, je dis Bravo et Merci. Une lueur d’espoir dans ce monde qui me désespère.

  33. Rouvière dit :

    Paradoxalement , j’ai abordé ce livre après avoir entamé des recherches dans les travaux de Christophe Dejours dans le cadre d’une étude sur la souffrance au travail!
    J’ai donc été surpris de retrouver ces références dans la revanche du rameur !
    Ce livre est excellent !

    Médecin de campagne depuis 20 ans , il m’a permis de comprendre les décisions que j’ai été amené à prendre dans ma carrière …. et la dernière puisque j’ai décidé de quitter la médecine libérale pour d’autres rivages …. une décision de rameur qui change de bateau ….

    Un point détail , l’hétérarchie me rappelle quand même les cultures celtiques et les légendes arthuriennes ou la hiérarchie n’existait pas : le principe de la table ronde en est une illustration : il n’y a pas de voix prédominante , l’opinion de l’un vaut celle de l’autre : un bon exemple de société.

    J’ai été heureux de voir cités en fin d’ouvrage certains compagnons de forums comme Georges D. ou René M …. , entre autres qui me font découvrir que je suis un vieux rameurs du Web 2.0
    Merci de Dominique Dupagne.

    Je pense que je vais approfondir mon analyse sur le forum !

  34. Comme je l’ai déjà écrit hier dans le courriel que je vous ai adressé, la présentation de votre livre, « La revanche du rameur », m’a réjoui. Il n’est pas si fréquent en effet de lire des propos aussi clairs sur une réalité que beaucoup préfèrent cacher et… se cacher.
    Elle m’a d’autant plus réjoui qu’au mois de mai dernier, quelques semaines seulement après l’ouverture de mon propre site, http://www.ephygie.com, j’avais mis en ligne un éditorial inspiré de la parabole du rameur, intitulé « Tais-toi et rame… », adapté à la Santé au travail, qui est mon champ d’action depuis près de 30 ans.
    C’est la raison pour laquelle j’ai pris la liberté de faire un lien entre votre livre et mon édito, évidemment intitulé « Tais-toi et rame : la revanche du rameur »…
    Du coup, je ne résiste pas au plaisir de remettre cette parabole « en première ligne », tant vos propos nous rassurent, ma femme et moi, sur le bien-fondé de notre perception de réalités que beaucoup préfèrent ignorer, de peur sans doute d’avoir à se remettre en question…
    Merci à vous. Vous nous avez « presque » guéris et nous recommandons vivement votre « remède » à tous ceux qui, parce qu’ils ont une vision positive de l’Humain, sont parfois conduits à douter d’eux-mêmes.

  35. Julia dit :

    Aiuto! Votre livre est déjà épuisé en Belgique. J’ai pu commander un dernier exemplaire qu’il restait dans une librairie du fin fond de la brousse wallonne…ouf, mais je ne vais pas pouvoir le prêter à tout le monde. Bon, j’imagine que vous travaillez en micro-édition… Mais on a la radio et la télé nous aussi…et on veut votre livre d’urgence 😉 question de santé publique et mentale. Un grand merci pour votre travail, votre intégrité et votre passion.

    • Dominique Dupagne dit :

      Bonjour, je découvre en effet quelques difficultés d’approvisionnement incompréhensibles chez certains libraires. Le livre est en stock sur Amazon et sur le site de la Fnac

      • julia dit :

        J’ai vu ma libraire très étonnée lorsque je lui ai donné vos références. Un livre épuisé après deux semaines elle n’avait jamais vu ça. Même son de cloche chez ses collègues, a qui elle téléphonait pour me trouver un exemplaire.

        • Dominique Dupagne dit :

          En fait, les 5000 premiers exemplaires sont partis en quelques jours suite à l’émission La Tête au Carré. L’éditeur lui-même a été supris et il a fallu quelques jours pour en réimprimer 2000. Il y a eu apparemment un peu de flottement chez les grossistes pour tenir compte de cette réimpression. La rupture de stock sur les sites en ligne n’a pas dépassé 48 heures. Actuellement, le livre n’est pas présent chez les libraires que j’ai visités, parisiens en tout cas, même à la FNAC. Bon, de toute façon, ce n’est pas un « coup » médiatique, mais un livre qui se vendra sur la durée et par le bouche à oreille.

          • docteurmathieu dit :

            félicitations ! excellent et… prévisible : le bouche-à-oreille démultiplié par Internet, succès assuré !

  36. Blasius dit :

    Bonjour

    J’ai fini la lecture du livre « La revanche du rameur », j’ai l’impression que se bouquin ressemble à un bouquin largement copier/coller.

    Je trouve que le Dr Dupagne reste fidèle à lui-même.

    Il « critique » les diplômes et il signe son oeuvre Dr Dominique Dupagne. Je trouve que son titre n’était pas nécessaire. Bon, il n’a pas trouvé son titre dans un Kinder-Surprise, alors il a bien « profité » de dire que ….. « Regardez mon titre ».

    Je crois que ce n’est pas nécessaire de lire son bouquin. Il parle de quelque chose qu’il connaît …. le médical et il fait croire que toutes autres hiérarchies fonctionnent automatiquement comme ce qu’il connaît. Ce qui n’est pas le cas.

    Hier j’ai profité d’appliquer ses conseils sur son site ATOUTE.

    J’ai choisi le forum « Arrêter l’alcool » qui est connu ici et là pour être gérer par un groupe de « dominants ».

    En voici mon expérience:

    http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=147472

    La discussion que j’ai ouverte rien que pour voir se trouve maintenant sur la voie de garage du site ATOUTE.

    J’ai rendu attentif le Dr Dupagne ce qui se passe sur son site, je trouve que sa réponse correspond à son être ….. dominant.

    Il cherche, mais …. il évite de prendre la responsabilité.

    Ainsi il écrit:

    « Enfin, sachez que je rêverais d’un forum automodéré grâce des outils collaboratifs hétérarchiques. J’avais fait des recherches dans ce sens il y a 2 ans sans trouver de solution. Je crois que c’est l’avenir et qu’il est possible, avec les bons outils, de créer un système pouvant s’auto-organiser. »

    En prenant la responsabilité de son site, je trouve qu’il a la solution dans ses mains.

    Concernant le livre « La revanche du rameur » je dirais que …. dommage pour le papier, dommage pour les arbres qui auront pu servir à construire des chalets en bois.

    Blasius

    • Dominique Dupagne dit :

      Bonjour Blasius. Je ne vous ai pas censuré, pas plus que je n’ai censuré vos participations au forum « arrêter l’alcool ». Vous en avez été exclu après une longue participation du fait d’un rejet unanime par le groupe, lié à votre comportement inacceptable. Les modérateurs n’ont fait qu’entériner la situation. Je sais que laisser cet espace de discussion ouvert m’expose à des règlements de compte. J’assume. Mais le lien que vous avez posté est démonstratif. Vous avez été exclu par une véritable décision hétérarchique. Nous allons arrêter là car le passé n’est pas le sujet. Vous avez trouvé d’autres espaces de discussion avec vos quelques amis, espaces que vous avez réussi à détruire. Je vous laisse en créer d’autres vous-même.

  37. Bizouarn dit :

    Vous avez raison, je m’emporte, et m’inquiète, car l’hôpital public, où je travaille, se désagrège, au nom d’une supposée raison économique que nous, primates dominés, ne pouvons comprendre. J’ai hâte de lire votre livre, qui, j’espère, saura dépasser le cercles des indignés pour rejoindre la table des primates dominants qui, j’espère, savent encore lire!
    PS: les primates étaient-ils capitalistes?

  38. Bizouarn dit :

    Monsieur Dupagne
    Je viens de découvrir votre livre (non électronique) grâce à des collègues médecins inquiets de l’avenir de l’hôpital public. Je vais m’empresser de l’acheter (où?) et de le lire.
    Je viens de lire votre avant-propos et m’inquiète déjà. Cette vieille histoire de nature, que l’homme a justement tenté de maîtriser, avec ses armes alors, m’inquiète. N’est-ce pas au nom des explications naturelles justement que les servants du capitalisme nous disent qu’il est le seul système possible? N’est-ce pas au nom du naturel que les deep-ecologists voudraient refaire le monde, où l’homme n’y aurait qu’une place comme les autres êtres naturels? N’est-ce pas plutôt l’homme, comme être de culture, en sa caverne peinte, qui voudrait exclure les autres hommes des autres cavernes, parce que les peintures ne lui conviennent pas, ou que la caverne devient trop petite pour amasser les fruits de leur récolte? Et même si la biologie y est pour quelque chose, comment expliquer alors sa soif de connaitre, sa capacité à ne pas éliminer, toujours, les plus vulnérables? Sa capacité à parler et à écouter, à écrire et à lire?
    N’y a-t-il pas plutôt quelque chose de la technique, dans ces nouveaux rapports de domination qui nous désagrège, nous délie? Cette bureaucratie au service des dominants n’est-elle pas justement une magnifique preuve de notre technicité, que nos neurones ont permis d’inventer, mais qui nous dépasse sans doute.
    Je lirai votre livre car je suis médecin, aussi. N’est-ce pas d’ailleurs parce que la médecine est devenu un mode de pensée dominant (le biopouvoir) qu’une explication naturelle des dominations et rapports de force est devenu possible? Et nous, médecins, sommes devenus les savants au service de tous les maux?
    Merci de nous écrire (en attendant que tous les internautes lisent à nouveaux des livres, écrits par les hommes, pour les hommes)
    Philippe B

  39. Marc dit :

    Mon libraire de banlieue et un libraire parisien consulté lundi soir attendent toujours leurs exemplaires, j’espère que ce n’est qu’une rupture de stock due à un premier tirage sous-dimensionné …

    • Dominique Dupagne dit :

      Les 5000 premiers exemplaires sont partis en 5 jours. Il en a été réimprimé 2000 et le livre était disponible à la Fnac la semaine dernière.

      • Marc dit :

        Je l’ai vu à Carrefour hier soir, mais, par principe, j’achète autant que possible mes livres auprès des libraires indépendants, qui semblent bien mal servis par les distributeurs …

        • Marc dit :

          Pour répondre à Doulain :
          le livre est « indisponible » chez dialogues.fr et inconnu chez 1001libraires.com
          Ma libraire, la mort dans l’âme, m’a conseillé de l’acheter chez les gros, les dernières nouvelles de son distributeur l’inquiètent : le statut de la réimpression est passé de « en cours » à « en discussion »

          • Dominique Dupagne dit :

            Bonjour,
            Après prise de renseignements auprès de l’éditeur, il reste 1700 exemplaires en stock. Le livre est disponible sur amazon et fnac.fr. Michel Lafon est bien distribué. Il y a vraiment un problème bizarre chez le grossiste de votre libraire et les services en ligne que vous indiquez.

  40. Wal dit :

    Bonjour,
    Merci à France-Inter d’avoir invité le Dr Dupagne. Ca réchauffe beaucoup ! Je considère que j’ai été écrasé par les dominants et leurs « protocoles ». Aujourd’hui je suis en « maladie longue durée ». Pourtant je ne pense pas être inutil, loin de là ! Avant l’objectif c’était de prendre part et de participer à la société. Aujourd’hui c’est de survivre à la maladie…

  41. Joël BOSSARD dit :

    Docteur
    Je suis intéressé par votre livre car il me semble une application bien écrite et très accessible de Steven PINKER « Comprendre la nature humaine » dont la lecture peut aussi être interprétée par des idéologies de la génétique qui tireront des conclusions à l’opposé de votre (notre) démarche de valeur (théorie de « l’être supérieur génétique »). Grâce à votre statut de médecin, paradoxalement vous avez su lors de cette émission intéresser vos interlocuteurs en éloignant votre propos des dérapages que je crains en les abordant pour ma part de manière plus philosophique. Pensez vous que l’on peut aborder la sociobiologie, et la « nature humaine » et ses conséquences de manière libre?

  42. Gillis dit :

    Bon ! Enfin un espoir… Le silence devant toutes les manip évaluatices entreprises avec ardeur par tous les collaborateurs de gauche à droite me semblait aussi inexplicable qu’effrayant. J’achète !

  43. Philopat dit :

    Longue vie à La revanche du rameur !
    Enfin quelqu’un qui prend en considération le divorce croissant des gens avec la médecine, dans un contexte de pulvérisation du service publique de la santé…
    http://cdurable.info/La-revanche-du-rameur.html

  44. Pointis Nelly dit :

    Dr Dupagne,

    Je vous ai entendu puis ECOUTE sur France Inter cette semaine ds la Tête au Carré. J’ai été très agréablement surprise et contente de l’être!
    J’avais fait un bref passage sur votre forum atoute sur le sujet oh combien polémique de la Maladie de Lyme? Vous aviez été ds un premier temps ouvert et prêt à envisager ce que je tentais de transmettre (j’ai hélas une grande expérience du sujet) mais après quelques échanges vous avez choisi rapidement de vous ranger à de pauvres arguments assez creux, mais drapés dans ce semblant de légitimité que donne le titre de médecin d’un de vos collaborateurs .N’ayant rien à prouver j’ai battu en retraite assez rapidement, un peu déçue cependant. Le sujet est complexe et la maladie sérieuse et très invalidante. C’était il y a quelques années, je ne me rendais plus sur votre forum et je vous gardais dans un coin de ma tête comme « un de plus ». Pas grave, les malades de Lyme à un stade chronique sont dans leur grande majorité très désabusés quand il s’agit d’interagir avec les médecins.
    J’ai été intéressée par ce que vous aviez à dire et je pense acheter votre livre, vous semblez être un « good guy » après tout 🙂

    Nelly Pointis

  45. Christiane Milékitch dit :

    PERSO JE NE CROIS PAS À L’EXPLICATION génétique du comportement humain, si ce n’est évidement qu’il est ce qu’il est parce ce qu’il est !!!!!! = Belle avancée de Lapalice en vérité !
    Si là est la cause de tous nos maux, docteur, alors il faudrait changer nos gènes …
    Si c’est vraiment LA cause, vous ne pourriez dire de vous:
    « Dominique Dupagne says:
    5 février 2012 à 5 h 57 min

    Je suis bien sûr moi-même un mâle dominant. Mais je ne crois pas être un mâle dominant égoïste et accapareur de ressources. »
    Donc, la solution est dans une éducation, culturation, éthique & politisation des hommes & des femmes. Combien de femmes dominantes aussi autour de moi ? (quand cela leur est possible ce qui est loin d’être toujours le cas socialement = autre problème) .
    Je crois aussi beaucoup en le web, mais ce n’est qu’un outil, & mm si celui-ci peut contribuer à bouger les mentalités & les protocoles, ce n’est qu’un outil dans les mains de l’homme & pas dans son cœur.
    L’exercice du pouvoir requiert des vertus, pas seulement des technicités.
    C.M

    • Joël BOSSARD dit :

      Bonjour

      C’est avec beaucoup de respect que je vous répond car je viens de m’inscrire sur ce blog et son forum, ne connaissant pas jusqu’alors le Docteur Dupargne.
      Je travaille en philosophie avec un ami vétérinaire (et philosophe)sur les travaux de Steven PINKER (Comprendre la nature humaine) et comme vous cette approche d’une grande profondeur intellectuelle a déstabilisé mes acquis culturels qui conduisent, comme vous à dire « Je ne crois à la génétique des comportements » ou comme moi « Il faut que j’approfondisse cette approche avec sagesse et rigueur intellectuelle…pour mieux savoir ».
      Je pense que notre société se positionne trop par rapport à l’interprétation « je crois » ou « je ne crois pa »s plutôt que par « j’argumente et je mesure » Parfois des positions trop radicale font la preuve contraire de ce que je voudrais être pour faire apparaître ce que je suis, à savoir l’héritier de la « vision tragique » des penseurs ou de celle des « utopistes ».
      J’aurai aimé que vous puissiez mieux développer ce qui vous conduit à ne pas croire dans cette théorie de la génétique. Est-ce une intuition ou une argumentation raisonnée?
      Votre illustration sur l’homme phallocrate ne démontre pas suffisamment. Il est clair que la génétique ne fait pas des phallocrates mais pose des marqueurs plus ou moins favorable à l’influence de l’environnement des « pairs », et de celui peut être moindre d’ailleurs de la famille . Pensez vous que cette approche est totalement fausse?
      Merci et excusez ces questions directes à votre réaction
      GIBET

    • Dominique Dupagne dit :

      @Christiane Milékitch
      Je crois que nous sommes d’accord. Parler d’éducation et de culturation, d’éthique, c’est ressentir le besoin d’apporter une couche modificatrice pour contrôler nos comportements innés. C’est justement ce dont je parle dans la troisième partie, faisant le pari que l’Homme saura dépasser ses déterminismes génétiques.

      Le problème actuel, c’est que malgré les travaux et écrit d’Henri Laborit, ces déterminismes sont niés, ce qui nous empêche de les combattre.

      Nous sommes dans la situation de féministes qui auraient été confrontés au début du siècle dernier à des hommes niant que les femmes soient socialement dévalorisées et défavorisées. Dans ce cas, le déterminisme était culturel et a été vaincu (partiellement) par la culture et l’éducation.

      Dans la cas de la domination, le déterminisme est génétique, mais il est encore nié, ce qui est bloquant pour le vaincre.

  46. t dit :

    bien la preuve que le « non agir » dans ce système est aussi « efficace » que l’agir (ou l’agitation)

  47. Basset-Chercot Maxence dit :

    Bien aimé vos propos sur FI et ai pensé à Foucault et son opus « La folie à l’age classique » où il montre comment une institution en empilant des règles d’organisation toujours plus complexes se détourne inéluctablement de l’objet premier de sa création. En l’occurrence comment dans un asile on fait tout sauf soigner ou au moins atténuer la folie. Moi même responsable d’une association, mon boulot consiste à rappeler constamment son objet pour contrecarrer toute dérive et perfectionnisme stérile.J’achèterai votre bouquin !

  48. Doulain dit :

    Bonsoir,

    Je vous ai entendu cet après midi sur France Inter. Passionnant. J’ai envie de lire ce livre.
    Je vous écris ce commentaire pour vous alerter. Vous avez un partenaire Amazon qui est une entreprise financière qui casse les prix du livre en France. Avec les frais de port gratuits, cette entreprise a travaillé longtemps à perte, le temps de tuer la concurrence.
    Aujourd’hui, c’est une entreprise qui dispose concrètement d’un monopole. Les intellectuels français en parlent comme d’un service comme un autre. Acheter chez Amazon, c’est acheter dans une grande surface (par ailleurs domiciliée au Luxembourg pour raisons fiscales)
    Or ses qualités de service se retrouvent chez des libraires Internet portées par des libraires indépendants, comme par exemple
    http://www.1001libraires.com
    http://www.librairiedialogues.fr
    (par ailleurs éditeur, celui qui a publié le livre d’Irène Frachon sur l’affaire Médiator)
    « Prendre soin » de l’endroit où l’on commande ses livres, c’est choisir ses fournisseurs en fonction de critères de développement durable. Les libraires physiques traversent de grosses difficultés, ils ont développé des outils Internet, confions leur nos commandes Internet !
    Je reste à votre disposition pour éclaircir, vous donner des liens d’explications professionnelles, ou d’autres liens vers d’autres libraires Internet
    Bien cordialement
    Vincent Doulain

  49. TARTARIN Jocelyne dit :

    Bonjour Docteur Dupagne,
    Vous écoutant tout à l’heure dans « La tête au carré », j’ai été -si tant est que cela soit possible dans l’état où je me trouve- un peu réconfortée : je n’étais donc pas folle.
    A peine avais-je commencé ma vie professionnelle dans le milieu hospitalier puis l’industrie pharmaceutique, tout mon être se rebellait contre ce système et les pratiques qui heurtaient mon (bon) sens de l’éthique ; quand des proches ont consulté pour des problèmes de santé sévères, les médecins n’ont jamais pris leurs plaintes au sérieux et c’est moi qui ai fait les diagnostics ; comment pouvais-je continuer à travailler dans ce milieu ? Mon corps tirait la sonnette d’alarme, puis cassait de tous côtés ; mais ne trouvant pas le moyen de faire autre chose, je continuais, et mon sens du devoir m’interdisait l’arrêt maladie : je n’y pensais même pas.
    En 99 -je crevais- j’ai demandé au laboratoire qui m’employait de me licencier ; j’avais 48 ans.
    En 97 j’avais entrepris des études qui allaient -enfin- me permettre de me réaliser et être en accord avec moi-même et les lois du vivant ; des études que j’aurais dû faire dès l’âge de 20 ans ;
    Malheureusement, c’était bien trop tard ; 25 années de souffrance, çà crée des dégâts irréversibles, surtout quand on se heurte à la médecine qu’on sait, qui m’a récemment entraînée dans une situation désespérée : en 2007, alors que je n’avais consulté de médecins depuis presque 10 ans, une poussée de rhumatismes aux pieds -extrêmement handicapante- m’a amenée à consulter ; je savais que cette poussée serait longue, et il fallait la soulager ; en effet, je savais que l’arrêt brutal et prolongé d’activités physiques risquait faire souffrir mon genou (reconstruction ligamentaire en 85) ; je me suis heurtée à la sottise des médecins, y compris lors d’une consultation d’algologie, qui n’ont pas pris mes plaintes au sérieux, y compris au sujet de mon genou : aucun n’a jugé utile ni de me prescrire de quoi soulager la poussée inflammatoire aux pieds, ni n’a jugé utile d’examiner mon genou ; l’amyotrophie avait donc tout loisir de s’installer et de fragiliser mon genou ; il n’y a qu’un médecin pour ignorer que lorsqu’un genou a été opéré, il faut rester vigilant et le garder musclé ; ce que je faisais depuis 85 en marchant beaucoup et en faisant du vélo. Jusqu’à cette terrible poussée douloureuse aux pieds survenue à partir de 2007 (la précédente avait eu lieu en 94-95).
    Ce que j’avais voulu prévenir en consultant en 2007 et éviter est arrivé, puisque je me suis heurtée à la bêtise : alors que la poussée aux pieds arrivait à son terme, en mars 2011, le genou a crié grâce. Et rebelotte ; je me suis à nouveau heurtée à la sottise.
    J’ai passé une année 2011 épouvantable ; je dois prendre une canne pour sortir depuis le mois de septembre ; je ne pense pas pouvoir faire face encore longtemps, car les déplacements me sont extrêmement pénibles et je vis seule.
    Au lieu de profiter tardivement de ma remise en question et du bonheur que me procure mon activité, je suis obsédée maintenant par une seule chose : trouver le moyen de mettre fin à ce cauchemar ; je n’imaginais pas me trouver un jour dans une telle situation ; je suis incapable de me suicider ; j’ai déjà pris des renseignements auprès d’une association suisse pour le suicide assisté.
    Ceux -médecins compris- qui sont contre l’euthanasie et le suicide assisté, sont des ignorants ; ils ne savent pas ce qu’est la souffrance ; ces gens-là ne peuvent pas comprendre ce qu’ils n’ont pas vécu. Je suis dans une situation désespérée, qui est la conséquence de l’incompétence des médecins ; ils ne m’ont pas crue quand j’ai tiré la sonnette d’alarme et que j’ai voulu PREVENIR ; ils ne m’aideront pas non plus pour mettre un terme à ce cauchemar.
    Au moins, à vous entendre, je suis rassurée, je ne suis pas folle ; dès mon entrée dans la vie professionnelle en 1972 (mais pas à ma place) je refusais de tout mon être cette aliénation proposée par notre système, cette « barbarie civilisée » décrite par Edgar Morin (Ethique).
    J’étais en quelque sorte un précurseur, car il y a bien longtemps que je tiens le discours qu’on entend maintenant dans la bouche de quelques uns. Mais cela me coûte cher.
    Merci d’être un médecin qui sort du « troupeau », comme dit Nietzsche :
    « Toute notre sociologie ne connaît pas d’autre instinct que celui du troupeau, c’est à dire de zéros additionnés. »
    En souhaitant de nombreux lecteurs à La revanche du Rameur.
    Cordialement,
    Jocelyne Tartarin

  50. enffant octogénaire dit :

    Curieux que l’influence déterminante du conditionnement exercé sur l’individu par l’école et par les prétentions des adultes à « éduquer  » le nouvel humain qui arrive dans la société, ne soient jamais évoqué.

  51. fine33 dit :

    Bonjour Docteur DD

    Refuser d’obtempérer bêtement m’est assez naturel, quasi spontané en fait…Et j’ai donc assez régulièrement mon lots de confrontations « vitales » et bienfaisantes…Dans l’attente de me le procurer, et suivant le cours de ma bourse (qui compte encore quelques « A » à savoir ah… ah et ah) j’en espère d’avance un livre m’aidant dans mes actes quotidiens de « lutte contre des Evidences pas évidente pour moi, plus qu’un livre-espoir…Ceci dit ma manière de penser, ces temps-ci et grâce à certains aléas dans ma vie (j’ai malgré tout envie de dire que parfois « vive la crise! » : c’est grave docteur?), oscille entre accablement et recherche de solutions-agissantes :
    – accablement face aux résultats moribonds qu’engendre la bêtise et la mauvaise foi humaine
    – accablement face a cette force d’inertie qu’est devenu le « progrès », dont nous sommes tous dépendant (enfin je trouve!)…
    – recherche de solutions par le biais de recherches d’informations et de croisement de celles-ci, les moins « matraquées » possibles!!! (votre livre semble correspondre à mes critères de sélections donc 🙂 )

    Voilà pour l’instant toute ma solutions : croiser les informations (livres, doc) qui abondent en mes valeurs (esprit non suiviste, esprit critique, esprit es-tu là? 🙂 )…oui en fait je cherche des solutions qui s’inscrivent dans mon quotidien, des solutions anti-accablements…

    J’espère que votre livre donne, ou chemine vers, des solutions agissantes…voir même agitantes

    Tous les jours je lutte et j’apprends à lutter contre les Evidences d’un certain pouvoir…le nombre de fois où l’on ma montré la porte ou les dents, j’aurai pris des photos aujourd’hui je pourrai exposer!!!…ça donne lieu à des échanges étonnants, détonnant…et ainsi je respecte ma vie…c’est drôle à vrai dire, je crois bien pouvoir incarner la dernière « rameuse » de la pirogue de l’équipe A, alors qu’à une certaine époque j’ai eu la joie-ignare d’accéder à un poste de « manager de barque » en quelque sorte…et c’est bien au poste de rameuse que je me sens aujourd’hui libre de penser, déphagocytée d’une certaine pression (à la réussite, à l’information formatée pour ne pas bouger)…c’est un premier petit pas vers une certaine prise de conscience; merci d’y donc ajouter une pierre…

    Mademoiselle DD , Aide de ménage (rameuse donc 🙂 ) et de méninges autant que je peux!!!

    • Dominique Dupagne dit :

      Chère homonyme d’initiales.
      Je pense que vous ne devriez pas être déçue. Votre retour m’intéressera au plus haut point, sous ce billet ou mieux, sur le forum.

    • bernard Corbière dit :

      Bonjour,
      Je me suis bien amusé à la lecture de votre « billet », pour le moment je manque un peu de temps mais je vais faire très prochainement un commentaire très pertinent de votre texte.Je vous sais déjà impatiente. Abientôt si vous le permettez

  52. Laurinette dit :

    Obtenir un satisfecit avant même la parution du bouquin…!

    Alors là «bravo» Dr… J’espère que votre égo ne souffre pas trop….

    Quant au «mâle dominant», lorsque l’on sait ce qu’il se passe sur Atoute, c’est assez amusant de votre part. Vous êtes quand même gonflé.

    • Dominique Dupagne dit :

      Bonjour Laurinette,
      Je suis bien sûr moi-même un mâle dominant. Mais je ne crois pas être un mâle dominant égoïste et accapareur de ressources. Si c’était le cas, j’aurais transformé mon forum et son million de visiteurs mensuels en machine à sous. Vous me trouveriez également au sein des réseaux de pouvoir, consultant auprès des puissants pour les aider à utiliser le Web 2.0 à leur profit. Je me garderais également de critiquer l’industrie pharmaceutique, principale hiérarchie de pouvoir financier dans mon domaine. Enfin, j’aurais brigué est très probablement obtenu un poste de professeur dans ma spécialité.

      Je pense que vous comprendrez mieux en lisant le livre. Il existe diverses façons d’être un dominant. Parmi celles-ci, une approche peut consister à avoir un comportement social, favorisant son groupe au sens large, voire son espèce, plutôt que sa famille ou sa tribu. La domination égoïste, prévaricatrice ou népotiste n’est qu’une des formes de cette tendance naturelle chez les primates et c’est celle-là que je combats.

      Le forum Atoute.org que j’ai créé et que je gère est un lieu où j’exerce du pouvoir, mais ce pouvoir est limité : chacun peut quitter le forum et poster ailleurs sans dommage. Personne ne dépend du forum pour des besoins vitaux. Si vous l’avez fréquenté, vous savez que le motif d’exclusion est principalement le rejet par les autres participants d’un troll qui déstabilise le groupe par ses attaques. Je ne fais qu’officialiser cette exclusion. Notamment, le fait de m’insulter sur le forum n’est pas un motif d’exclusion ; cette tolérance n’est pas très répandue chez les dominants.

      Je ne vais pas poursuivre ici les justifications de mon comportement sur Atoute, car ce site est dédié au livre et non à mon forum. Mais je comprends votre réaction et je souhaitais vous donner mon point de vue. Moins de 1% des inscrits ont été exclus, moins de 1 pour 1000 des messages ont été modérés.

      Enfin, sachez que je rêverais d’un forum automodéré grâce des outils collaboratifs hétérarchiques. J’avais fait des recherches dans ce sens il y a 2 ans sans trouver de solution. Je crois que c’est l’avenir et qu’il est possible, avec les bons outils, de créer un système pouvant s’auto-organiser.

      • Jan Bilik dit :

        Mediawiki dont est issu Wikipedia pourrait être vu comme un outil collaboratif autorégulé : chacun peut non seulement participer, mais aussi supprimer ou amender des articles.

  53. Mylène dit :

    Bonjour,

    je suis agréablement surprise et je relayerai la parution de ce livre, je le lirai même…. de la part d’une « patiente » qui ne comprend plus très bien comment va et où va le monde. La déroute en marche, c’est un combat entre la réceptivité aux tumultes organisés et l’incompatibilité avec le ressenti intrinsèque de chacun… J’ai toujours pensé qu’en fait, c’était peut être moi qui « n’allais pas très bien »… N’est ce pas l' »l’objectif », faire « douter » pour basculer dans la « résignation » ?
    Merci !!

  54. Marty jerome dit :

    Enfin un livre sur cette machine devenu folle. A l’heure du P4P, des ARS,HAS,CLAN,CLIN,CLUD,COPIL,COTER,CPOM,CROS,PRS,PSRS…acronymes bilan d’une décennie d’abandon de l’humain au profit d’obéisseurs et de tristes médaillés…

    • nicot dit :

      Cher DD,
      J’ai passé les premières années de mon exercice à tenter d’acquérir et de maîtriser la qualité de mon travail, pour finir immergé dans la démarche qualité et réaliser que cela n’avait comme but que de me faire ramer avec un objectif inatteignable. La première queue du mickey accrochée à ta rame il y en a une autre plus difficile a atteindre, et à la troisième attrapée, t’as perdu la première. Pris dans le manège tu finis par penser que le but c’est d’attraper des queues de mickey alors que le but c’est de faire un tour de manège avec ta pirogue. Soigner des gens ce n’est pas soigner des indicateurs. Cette prise de conscience a été brutale. Je m’étais trompé de chemin.

      J’ai donc passé la deuxième partie de mon exercice à tenter de comprendre comment j’avais pu être étourdi par les mickeys du manège et à essayer maintenant d’expliquer comment ne pas se laisser étourdir par eux. Une nouvelle vie qui commence. Atoute pour la lecture.
      Philippe Nicot. Médecin gérénaliste sans lien d’intérêt, auteur d’articles

  55. Papyphoto dit :

    Je sens que je vais « déguster » ce livre avec plaisir , moi le « vieux con » qui ai passé ma vie professionnelle à (essayer d’)intégrer le facteur humain dans les schémas mathématiques de mes collègues ingénieurs.

  56. Avez-vous le sentiment que notre civilisation a de moins en moins de sens ? Avez-vous remarqué que ce constat apparait plus évident à mesure que la société devient complexe ?

    Comme si le sens était soluble dans la capacité de communiquer ; comme si la vie était plus pleine dans un monde où l’information se déplace à pied, à cheval ou même en avion que dans un continuum mondialisé où elle voyage à la vitesse de la lumière.

    Dominique Dupagne est un adepte de la ligne claire ; il trace son chemin dans le complexe avec une aisance presque désinvolte. Ce n’est vraiment pas le type de Lapin blanc qu’il faudrait suivre en courant.
    Entouré d’amis, qui témoignent ici comme moi du plaisir qu’ils ont pris à l’aventure, il a préparé la Revanche du rameur avec la même élégance attentive aux détails, avec la même volonté de faire simple mais profond, qu’il déploie en cuisinant un bœuf Bourguignon.

    En dégustant ce livre, vous découvrirez que la puissance de mise en relation des idées et des hommes qui caractérise le monde moderne est loin d’en détruire le sens ; c’est au contraire un fantastique révélateur de l’obsolescence du pilier le plus archaïque de la construction sociale, le fameux « mal dominant ».

    Dominique Dupagne prend bien garde de ne pas montrer la Voie par une de ces listes de recettes magiques qui font la mode politique du moment. Lui qui se définit lui-même sur son compte twitter comme un « Faux pessimiste » décrit le problème avec une précision clinique puis esquisse, plus qu’il ne montre, le levier qui pourrait permettre de renverser les rapports de force.

    Ainsi, la Revanche du rameur ne fournit-il pas de solution prête à l’emploi, c’est une mise au défi, une incitation à mettre des forces en marche. Une œuvre parfaitement représentative de l’humanisme 2.0.

  57. Stéphanie Fodor dit :

    Ce qui me frappe, c’est à quel point ce qui m’apparaissait comme pertinent dans la vision de DD il y a 7 ans le reste aujourd’hui:
    En général, une vision, ca ne reste pas juste bien longtemps, c’est remis en question par le contexte qui se met à jour, pour redevenir nouvelle vision un temps plus tard.
    De ce fait c ‘est un livre intemporel, tant il cherche ses références loin derrière et devant, ce qui lui assure longévité.
    Parfois, ça s’emballe un peu. Je conseille au lecteur d’attacher sa ceinture, et de se laisser alors porter.
    Parfois aussi il faut faire un effort pour trouver les liens de cause à effet, mais en lachant prise, certains se trouvent.
    D’autres non, mais il faut faire alors confiance, en ce que dans l’univers décrit, tout est lié.

  58. Haribodoc dit :

    J’ai eu la chance de lire les pré-versions et j’ai été touché.
    Quelle analyse, quelle justesse!
    Je ne sais pas si mes commentaires ont fait évoluer la version finale; peut m’importe tant j’ai eu du plaisir, de la passion à les lire.
    A tous ceux qui ressentent un « mal être » dans leur fonction, dans leur entreprise, lisez La Revanche du Rameur de Dominique Dupagne; vous y mettrez des mots!

  59. sybille dit :

    Encore dans le fou rire, à imaginer Le héraut de la révolution Web 2.0 barbotant dans
    la pâte à papier, l’encre qui tache et les délais d’impression ; je me vis sollicitée parmi d’autres.

    En tant qu’historienne, le terme « collaborer » déclenche le film gore.
    La notion de bénévolat, même tempérée d’un subtil retour implicite de Valorisation du Moi, alourdit l’horizon. Au fil de l’âge, on se fait sa check liste, penser à ne jamais : se teindre les cheveux sauf en rouge, oublier de voter, laisser se dessécher les graines de potirons, se marrer moins d’une fois par jour, hésiter à prendre parti, y compris et surtout avec la plus complète mauvaise foi, travailler pour des prunes, etc. Bref, le bénévolat n’est vraiment pas mon trip, surtout à partir du 5 du mois.
    Par ailleurs, formatée à l’historicisme, dans un contexte où de plus la Nature a eu l’extrême mauvais goût de me lâcher en route, on ne peut pas dire que les thèses naturalistes m’apparaissent comme le nec plus ultra de l’explication du Monde Tel Qu’Il Ne Va Pas.
    Et pourtant, je l’avoue sous le manteau, quasi en chuchotant : j’ai collaboré.
    Ce ne fut pas un effort démesuré et il ne m’a pas posé plus de problèmes existentiels que ça.
    Si je devais résumer pourquoi, je dirais que, quoique raconte M. Dupagne, et même si ma raison raisonnante n’est pas toujours en accord avec sa flamboyance allégorique ni mon approche historiciste en accord avec son futurisme, ni, ni et ni. ; il y a dans son verbe (je ne le connais pas autrement) une vitalité qui, de toute façon, sonne juste.
    Être juste dans la vie, au plus près de la vie, me semble bien plus important qu’être inattaquable au plan théorique ou révolutionnaire au plan philosophique.
    C’est- à-dire que cela fait en réalité de vous quelqu’un d’inattaquable au plan théorique et
    de révolutionnaire au plan philosophique, tant c’est rare, joyeux, humain ; donc enfin utile.

    • Dominique Dupagne dit :

      Merci aux relecteurs (et correcteurs !) du manuscrit pour leur enthousiasme. Je suis très touché par vos mots. Sybille, vos quatre dernières lignes m’ont particulièrement ému.

  60. stéphane dit :

    Je sens qu’il va me plaire ce livre. J’attends avec impatience sa sortie. La fable du rameur est un monument qui décrit bien l’hopital actuel et probablement beaucoup d’institutions voir dans certains segments notre société.

  61. Les plans les mieux élaborés des souris et des hommes…

    Je connais Dominique Dupagne depuis des années, cette recension de son livre « La revanche du rameur » pourra donc être suspectée de copinage, petit renvoi d’ascenseur entre amis.
    Je m’en contrefous.

    La première fois que j’ai vu Dominique Dupagne, c’était dans les locaux du Conseil de l’Ordre, à Paris.
    C’était la première fois que j’y mettais les pieds, et la première fois que j’assistais à une audience judiciaire, qui plus est dans une juridiction d’exception.
    Dominique était là parce qu’il avait secoué le cocotier, et énervé un « notable de la ménopause », comme seraient ensuite appelés ceux qui pendant des années, sponsorisés par Big Pharma, avaient porté la bonne parole de l’industrie sur les remarquables effets positifs du traitement hormonal substitutif de la ménopause, en passant sous silence les études de plus en plus nombreuses et concordantes sur les effets indésirables sévères de cette thérapeutique.
    L’Ordre a relaxé Dominique Dupagne, ce qui m’a étonné. Je ne donnais pas cher à l’époque, de la peau d’un donneur d’alerte, dans le milieu médical, et c’est avec une certaine trépidation que, quelques années plus tard, je publierai « Patients si vous saviez » ou « Les fossoyeurs », après multiples relectures médicales et juridiques pour éviter le risque de procès.
    L’Ordre a relaxé Dominique Dupagne, son contradicteur s’est ridiculisé, et j’ai poussé un soupir de soulagement.

    Lorsque DD m’a parlé de son projet de livre, j’ai été séduit, comme l’a sûrement été son éditeur. Je croyais savoir à quoi m’attendre. J’avais tort. « La revanche du rameur » n’est pas le livre que j’attendais, sur les errances de la médecine. Pas seulement. C’est beaucoup plus. C’est la vision profondément iconoclaste que porte sur la société quelqu’un qui pense différemment, clairement pas pareil, et éclaire le chemin d’une manière inattendue, insoupçonnée.

    DD ne décrypte pas seulement le monde médical, mais l’ensemble de notre société. Il décrypte la manière dont le mal dominant s’est infiltré partout, érigeant en dogme la démarche-qualité, cet avatar inventé par les experts du Powerpoint pour mieux masquer leur totale, indécrottable, pitoyable inadéquation au réel. Le réel, explique DD, c’est le moment où les choses dévient, où « the best-laid schemes of mice and men », les plans les mieux élaborés des souris et des hommes, se heurtent au mur de la réalité. Ce moment où seule l’intelligence du quotidien, la confrontation au terrain, permet à l’homme d’avancer. Or, DD le décrypte de manière magistrale, il n’importe pas au mal dominant, aux hommes en gris qui croient gouverner nos vies, d’avancer, d’améliorer les choses, de progresser : il leur importe seulement de prévoir, d’anticiper , de bloquer, dans des mémos et procédures plus abscons les uns que les autres, l’imprévisible, la vie, l’intelligence des rameurs.

    Lire « La revanche du rameur », c’est découvrir les clés d’un univers qui nous semblait jusque là foncièrement injuste et incompréhensible. C’est, pour ceux qui résistent d’instinct, à leur niveau, sans savoir pourquoi la machine les broie, la possibilité de comprendre et déconstruire enfin le système qui les oppresse, et la perversité de ce système.

    Vous n’êtes pas fous.
    Vous n’êtes pas seuls.
    Vous n’êtes pas paranoïaques.
    Vous êtes réellement confrontés à un système absurde, obscène, inhumain.
    Et vous avez, nous avons, les moyens de lui résister, de l’abattre.
    Ca commence ici.

    Christian Lehmann
    Médecin généraliste et écrivain

    http://enattendanth5n1.20minutes-blogs.fr/

  62. Marc Accadia dit :

    J’ai été un des relecteurs du manuscrit…
    On accroche tout de suite, parce que c’est fluide et intéressant. Non… TRÈS intéressant !
    Lorsque, comme moi, on a l’impression que le monde tourne à l’envers et que tout semble verrouillé, ce livre apporte un espoir réaliste : celui du changement permis par un outil révolutionnaire à la puissance encore sous estimée mais qui a déjà montré ses potentialités : l’Internet.
    Le style Dupagne ? Celui d’un conteur, érudit et enthousiaste, qui nous décrit les grandes lignes d’un avenir qui met l’Homme devant la possibilité d’un mode de fonctionnement nouveau… en rendant tout cela facile à comprendre par des fables et des exemples toujours à la fois simples et très biens choisis.
    En plus d’une grande qualité d’écriture, ce livre est excellent pour la réflexion et pour le moral… Bref : un régal !

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